A l’issu de ce tour d’horizon de la peinture murale en France,je voudrais retenir une image.L’image extraite du calendrier des mois de l’église de Pritz en Mayenne,d’une jeune personne souriante cueillant une fleur.L’image du bonheur en somme,d’un bonheur simple ,naturel,discret,comme celui qui fut le mien à la découverte de ces oeuvres,et authentique comme cet art si longtemps délaissé peut etre parce qu’il ne s’offre pas spontanèment,peut etre parce qu’il nous oblige à ouvrir la porte.
Si le monument roman enracine,structure ,rassure,si la sculpture romane éléve les uns inquiéte les autres,la peinture elle ,suggère et enseigne, »rationalise »avant l’heure et nous ramène en permanence à notre condition humaine,à ses espoirs et à nos devoirs.
Si j’ai limité mon propos aux peinture murales de France,j’ai dit aussi combien cet art était développé ailleurs,sur un territoire que nous nommerions aujourd’hui Europe.Et si l’art gothique,le bien mal nommé,est un art français,l’art roman et sa peinture est un art d’occident,un art d’Europe.Un art « moderne » en quelque sorte?
An espérant que vous aurez trouvé un intérét à parcourir ce blog.Cordialement.
La basilique de St Junien petite ville industrieuse du limousin renferme plusieurs ensemble de peintures murales d’époque différentes.A la croisé du transept figure un grand St Christophe de l’estréme fin du XII ième siècle (voir article sur St Christophe et le roi Dannus).D’autres peintures toutes du XIII ième siècle animent les murs de la basilique.A l’arc d’entrée de la chapelle du croisillon sud subsistent les images assez dégradées de saints evéques et sur les murs est relatée en trois tableaux la parabole du mauvais riche dans des tonalités a prédominance de jaune et de vert.
Dans la chapelle basse dite du « sepulcre » figure en deux registres et dans des tonalités plutot sombres,une « ostention »a la partie inférieur et au dessus le voyage à Rome de St Martial,St Alpinien et St Austriclinien.Mais les peintures les plus intéressantes et les plus récemment découvertes,datées de la deuxième moitié du XII ième siècle,occupent la voute de la deuxième travée de la nef.De part et d’autre d’une large bande faitière au centre de laquelle figure un Agneau de Dieu dans son médaillon,sont représentés les 24 vieillards de l’Apocalypse
L’image de l’agneau dans son médaillon à fond bleu est malheureusement trés dégradée.Tout autour figurent 4 anges se détachant d’un fond blanc entre deux bordures ocre rouge trés richement décorées de rinceaux entre deux bandes perlées et de triangles alternativement bleus et rouges festonnés de blanc
Le thème des 24 vieillards est trés répandu mais a St Junien il se singularise par son organisation ,sa symétrie et sa hiérarchisation.Tout semble avoir été conçu pour attirer les regards vers l’Agneau central dans son médaillon bleu intense se détachant fortement du fond blanc central et des bordures foncées assurant la séparation avec les douze vieillards de part et d’autres disposés en deux registres superposés de six personnages séparés par une bande décorative constituée d’une sorte de chaine interrompue de losanges comportant une petite sphère en leur centre ,le tout entre deux traits ocre rouge et jaune.Tous les Vieillards sont couronnés tiennent une coupe à la main.
Au registre supérieur ils sont figurés sous une série d’arcatures à fond blanc,supportées par des colonnettes et des chapiteaux trés richement et trés diversement décorés.Les arcs sont alternativement en plein cintre ou en mitre ,tronqués sous une magnifique frise de batiments représentant la Jérusalem céleste.Chaque vieillard est traité différemment tant au niveau des vétements ,des couronnes,des attitudes,ques des tons utilisés dans une palette trés riche.Le fond blanc des arcades est orné de petites sphères rouges renfermant des décorations florales.Chaque vieillard est assis sur un large siège.Tous sont différents et trés sophistiqués.
Au registre inférieur les Vieillards sont tous inclus dans de grands médaillons en amende et assis sur des globes faisant office de sièges.Amendes et sièges sont bordurés de manière identique,si bien que l’on a le sentiment que les Vieillards s’insèrent dans une double mandorle.Les fonds sont garnis de motifs floraux trés recherchés et la palette encore plus riche qu’au registre supérieur
Le prieuré de Marcevol sur la commune d’Arboussols au dessus de Vinça dans les pyrénées orientales se dresse dans un site superbe sur le rebord d’un plateau surplombant la vallée de la Tet ,face au Canigou.
Connu surtout pour sa belle façade décorée d’un portail de marbre rose surmontée d’une fenètre egalement en marbre ,il a beaucoup souffert d’un tremblement de terre au XV ième siècle
A l’intérieur l’absidiole sud conserve des vestiges de peintures murales .A la voute trone un Christ incomplet dans une mandorle losangique comme celle renfermant la vierge en prière de St Martin de Fenollar.Cet element d’origine carolingienne ,n’est qu’un archaisme,les peintures datant de la deuxième moitié du XII ième siecle
Le Christ est comme aux Cluse Hautes accompagné de l’Alpha et de l’Omega,non pas ici dans un chrisme mais de part et d’autre de la mandorle.Le A de l’Alpha est encore visible à la droite du Christ.Il n’y a par contre pas de traces des quatres symboles evangéliques.Peut etre étaient t ils figurés a l’arc triomphal comme aux Cluses.
Il est accompagné de deux anges embrassant la mandorle en son sommet et probablement de deux autres anges (seul l’ange a gauche est conservé) soutenant une bande décorative scindant la voute en deux.Ainsi la voute est décorée de deux bandes,l’une classique en bas assurant la séparation entre conque et murs,l’autre au milieu de la voute dans laquelle des spécialistes voient le représentation symbolique d’un arc en ciel
Le dessin de ces peintures est trés stylisé ,geometrique,au point que l’artiste a représenté les sourcils du Christ sous la forme d’un arc en mitre
Le fond de la mandorle ,crème,est garni de curieuses décorations ,qui ne sont pas exceptionnelles dans la peinture catalane.Une croix pattée ,quatre sorte de feuilles disposées obliquement dans les espaces carrés determinés par les branches de la croix,le tout entouré de cercles concentriques interrompus
La palette est réduite (bleu,blanc,crème,ocre rouge et noir sous forme d’un trait épais soulignant les scènes et les visages).Mais l’association de bleus un peu fanés et de rouge encore puissant,un peu comme aux fresques de St Polycarpe,ne manque pas d’attraits.
L’exceptionnelle chapelle St Michel d’Aiguilhe au Puy en Velay,plantée sur un dyke de 82 métres de haut est accessible par la rude montée d’un escalier de 268 marches.Au sommet un chemin de ronde permet de magnifiques vues sur la belle cité du Puy et ses environsL’entrée dans le monument se fait par un magnifique portail trilobé aux influences trés byzantines tout comme les fresques qui occupent une partie des murs de l’intérieur
La chapelle est composée de deux parties.L’une du XII ième siècle constituée d’un petit narthex se prolongeant par une nef à deambulatoire à laquelle est accolé le clocher.La seconde renfermant les peintures est l’oratoire primitif du X ième siècle situé à droite du narthex.C’est un petit quadrilatére s’ouvrant sur deux absidioles au nord et a l’est(l’absidiole sud a disparu)couvert d’une voute pyramidale .
A la voute pyramidale un peu excentrée à l’est ,trone un Christ dans une gloire circulaire.A l’intérieur de disques,de part et d’autre sont figurés le soleil et la lune.A l’ouest face à lui une image trés dégradée avant restauration de St Michel entre deux seraphins.Aux quatres coins,toujours dans des cercles apparaissent les quatre symboles evangéliques
Deux anges en bustes s’intercalent au nord et au sud entre les cercles des symboles évangéliques.Une bande décorative marque la limite entre la voute évoquant le ciel et les murs dont la base carrée symbolise le monde terrestre selon une tradition bien byzantine.Sous la retombée de la voute figure le collége apostolique
Ange entre les deux symboles evangéliques accompagné d’insolites ondulations blanches évoquant des nuages
Sur le mur derrière l’autel l’archange St Michel est figuré deux fois de part et d’autre de la fenètre.A gauche il introduit un petit personnage représentant une ame dans uns sorte de palais ou figurent les bustes de personnages regroupés par deux sous des arcades.A droite l’image plus dégradée,le montre poussant des damnés vers l’enfer
On relève aussi des traces de peintures indéchiffrables au niveau des absidioles de l’oratoire ainsi qu’aux parties du XII ième siècle.Les fresques sont communèment datées du XII ième siecle en raison de leur ordonnancement en registres et en bandes mais des spécialistes s’appuyant sur des ressemblances avec les frresques de la crypte de Ternand dans le Beaujolais les datent du Xième.
La crypte de Tavant en Indre et Loire présente un ensemble de peintures murales du XII ième siècle,incomparable.Si le programme iconographique ne brille pas par sa cohérence,le style des peintures est unique.Le dessin trés stylisé confine sur certaines scènes à un cubisme avant l’heure.A Tavant l’artiste a utilisé à merveille la configuration des lieux.La crypte est constituée d’une nef trés basse terminée par une abside en hémicycle.Deux rangées de quatre enormes piliers scindent la nef en trois etroites travées.Les murs de la nef sont épaulés de neuf grosses colonnes engagées et au centre des murs latéraux les colonnes sont remplacées par deux contreforts plats.
La faible hauteur de l’ensemble met le visiteur au contact direct des peintures qui tapissent les voutes brisées jusqu’à la retombée des arcs en 25 scènes dont la plus part sont limitées par une double bande colorée ocre rouge et jaune soulignant les arétes vives.Deux autres scènes figurent sur les murs,l’une immédiatement à droite de la porte d’entrée montre un personnage à la barbe blanche coiffé d’un chapeau pointu,tenant un rameau dans une main et un baton dans l’autre et portant un sac.Peut etre s’agit il d’un pélerin.La seconde figure sur le mur en hémicycle à gauche de la colonne engagée centrale et évoque un épisode de l’histoire d’Abel et Cain(voir article sur Abel et Cain).
Certaines scènes donnent lieu à des interprétations différentes.Plusieurs sont consacrées à la vie de David
On peut voir aussi une scène montrant le comabt de David contre Goliath.
Le christ apparait bénissant dans une mandorle a fond vert.Une belle image montre la Vierge en priére.Son visage présente des ressemblances avec celui de la Vierge de St André de Soréde en pays catalan
Ailleurs deux atlantes soutiennent une poutre
deux autre scènes montrent l’une une belle descente de croix malheureusement dégradée,l’autre une crucifixion de St Pierre abimée
D’autres images sont consacrées au combat du bien contre le mal,par l’intérmédiaire d’une psychomachie ou un soldat transperce de sa lance un hideux petit homme rouge.Une femme dans une belle robe verte,se transperce le sein de sa lance (évocation de la luxure ou de la colère)
Une belle image montre le Christ sortant des griffes d’un diable rouge cornu Adam et Eve que l’on retouve dans une autre scène au travail aprés qu’ils aient été exclus du paradis terrestre(voir article sur la création)Adam et Eve que l’on retrouve dans une autre scène figurés nus
Deux femmes tiennent delicatement deux rameaux,peut etre une évocation de l’Arbre de Jéssé.Deux anges tiennent chacun un enorme chandelier
Deux images plus profanes montrent un centaure sagittaire et un serpent enroulé autour d’un arbre,le Caducée
Enfin un image assez mystérieuse montant deux personnages
Le culte de St Christophe a débuté trés tot,notamment en Espagne,mais les représentations peintes de St Christophe ne sont pas antérieures au XI ième siècle pour les manuscrits et à la fin du XII iéme siècle poue la peinture murale.
La légende dit que le géant Christophe,Réprobus (le réprouvé avant sa conversion)s’opposa au roi Dannus qui le fit arréter aprés que Christophe( le porte Christ en grec) ait converti nombre de soldats.Arrété il parvint à convertir les deux courtisanes envoyées par Dannus pour le pervertir.Dannus utilisa en vain divers supplices contre Christophe avant de le décapiter.Des épisodes de sa confrontation avec Dannus sont évoqués sur les murs de deux édifices,en l’église des Salles Lavauguyon au sud de Limoges et à Couddes petite église solognote du Loir et Cher.
Aux Salles Lavauguyon,sur l’une des travées du mur sud de la nef,sont figurés des épisodes de la confrontation entre Dannus et Christophe.Les images sont malheureusement assez dégradées.On y voit le roi Dannus accompagné de son épouse sous des arcades matérialisant son palais
Plus loin un grand St Christophe reçoit les fleches matérialisées par des traits jaunes,d’un archer de Dannus.L’une d’entre elle se retournera contre le roi et ira se ficher dans son oeil
A Couddes,dans le Loir et Cher des peintures ornent les murs de la nef du XI ième siècle de l’elise St Christophe.En grande partie du XIV ième siècle elles sont disséminées sur l’ensemble des murs avec un jugement dernier assez effacé au revers de la façade occidentale et une résurrection des mort du XIII ième sur la partie haute du mur nord de la nef.Les fresques romanes ,contemporaines de celles des Salles Lavauguyon,c’est a dire la fin du XII ième,se résument en une scène bien conservée au mur nord entre deux piliers de soutien de la charpente en bois.La scène montre St Chritophe face au roi Dannus identifié par une inscription au dessus de sa téte.Le roi est accompagné de trois bourreaux,couronné et moustachu sur un trone en X dont les bras se terminent par des tétes de dragons.
Dannus présente deux doigts devant sa bouche pour signifier qu’il parle.Une sorte de petit demon anoure et sans poil est dessiné sur son épaule .Les bourreaux tous trois figurés de profil montrent leur dents pour accentuer l’impression de férocité et les dévaloriser.Sur l’arcade limitant la scène est représenté un palais composé d’une galerie d’arcades entre de tours.Comme à la jérusalem celeste peinte aux arcades de la salle capitulaire de St Aubin d’Angers ,on retrouve ici une tentative de perspective;
St Christophe dont la tète a malheureusement disparu est figuré devant,longiligne et aérien dans une longue robe jaunes aux beaux drapés soulignés d’ocre rouge,la main levée devant le roi.
L’ensemble de la scène est limité par un cadre rectangulaire composé d’une bordure de deux doubles bandes jaune et ocre rouge ornée de pointes de diamants enserrant une frise de rinceaux.Ces peintures découvertes récemment auraient été éxécutées selon la technique de la vrai fresque
La peinture murale romane nous offre une troisième image d’un immense St Christophe sur un des murs du croisillon nord du transept de l’église de St Junien en Limousin.Le saint auréolé est inséré dans un cadre rectangulaire borduré d’ocre rouge et jaune et se détache d’un fond bleuté.Il est affublé de longs cheveux bouclés et d’une barbe et tient un rameau fleuri.Son corps est traversé par une bande blanche en diagonale portant une inscription en latin dont une partie peut etre traduisible ainsi « Veillez car vous ne savez ni le jour ni l’heure ».La partie inférieure de la scène est malheureusement effacée.
La belle crypte de St Aignan renferme un ensemble de peintures murales de différentes époques,du XII ième du début XIII ième et des XV ième et XV iéme siècles.Construite au XI ième et au début du XII ième siècle ,elle conserve encore une série de 36 chapiteaux tous d’origine.La crypte est un modèle d’équilibre et de symétrie.Autour d’une abside centrale au mur en hémicycle ,précédée d’une courte nef carrée a la voute brisée encadrée de deux bas cotés ,s’enroule un deambulatoire d’ou s’échappent trois chapelles rayonnantes.L’ensemble est eclairé par trois petites ouvertures et précédé à l’ouest par un ossuaire.Les peintures occupent l’abside centrale,la voute de la nef et les chapelles axiale et méridionnale .Aux murs de la chapelle Nord les peintures ont disparues ,mais on retrouve des traces sur toutes les surfaces de la crypte,ce qui donne a penser que non seulement elle avait été conçue pour etre peinte mais qu’elle était a l’origine entiérement décorée.
A l’abside centrale (Emplacement I ) trone au cul de four un grand Christ dans une double gloire.La grande mandorle présente une bordure festonnée et un fond blanc garni de quelques étoiles ocre rouge.La petite mandorle inférieure fait office de fauteuil ,son fond jaune contraste avec le bleu de la robe du Christ dont les pieds reposent sur un escabeau.Le Christ bras écarté tient dans sa main droite un objet difficilement identifiable.
A droite de la mandorle ,les fonds blancs sont occupés par l’image de St Jacques le »mineur »guérissant un paralytique agenouillé à ses pieds.Le saint déroule un phylactére dont l’inscription est en partie effacée
De l’autre coté St Pierre vétu de jaune est au chevet d’un cul de jatte s’appuyant sur des fers
L’ensemble des scènes s’insére dans un panneau limité par une double bordure jaune et ocre rouge.Tout autour de la scène des angelots du XV ième siècle font le lien avec des images figurées sur les murs latéraux,dans de grands panneaux rectangulaires montrant une vierge allaitant et des épisodes de la vie familiale du seigneur de St Aignan.Elles datent du XV ième siècle.
A la nef(Emplacement II )des anges jouent de la trompette à la voute brisée et devant l’ossuaire ,au mur occidental,une scène montre un amoncellement d’os.Ces peintures sont du XV ième
A la chapelle absidiale axiale (Emplacement III ) l’essentiel des peintures est consacré à la résurrection de Lazare.Au sommet de la voute apparaissent les peintures les plus anciennes de la crypte représentant l’agneau de Dieu .L’ensemble était accompagné des symboles des évangiles dont il ne reste que l’aigle de St Jean surmonté de l’inscription IONES,et l’ange de St Mathieu.Tous deux sont porteurs du Livre des évangiles
La scène consacrée à Lazare montre le Christ au nimbe crucifère gris,vétu d’un long manteau rouge,suivi de ses apotres
En face Lazare que le Christ vient de ressusciter ouvre ses mains en signe de remerciement.A ses cotés ses deux soeurs Marthe et Marie voilées de blanc et gris,sont suivis d’une cohorte de personnages tétes contre tétes,grands yeux ouverts ,visages ovales,le nez parfaitement rectiligne prenant racine trés haut.L’intrados de l’arc d’entrée de la chapelle est orné de beaux rinceaux.
Les peintures de la chapelle absidiale (Emplacement IV )
En 1 l’agneau de Dieu trone dans un médaillon festonné à large bordure et à fond bleu.De part et d’autre deux grands anges les ailes jaunes et blanches déployées dans le dos soutiennent le cercle.L’ange situé à l’avant ,le mieux conservé est figuré dans une étrange posture;son bras droit est complétement retourné au dessus de sa tète,tandis que sa main vient agripper le rebord du cercle.Les nimbes,tous blancs viennent éclairer la scène aux tons dominants,bleus verts et bruns assez foncés.
En 2 est relatée la légende de St Gilles sur une triple bande brune ocre jaune et verte.A gauche St Gilles vétu de bleu tient une longue robe qu’il semble offrir à un personnage dénudé appuyé sur un baton
Sur la scène suivante St Gilles vétu de brun,nimbe blanc et cape orange guérit un homme aux cheveux gris mordu par un serpent
St Gilles guérit un homme puis prie agenouillé devant la mer représentée par des volutes rose orangées
En 3 ,au niveau des fenetres subsistent des fragments de peintures,un végétal,un personnage non identifié,et une téte aureolée
En 4 à l’intrados de l’arc d’entrée apparaissent des motifs décoratifs(grecques et arabesques en alternance)